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| Joueur défensif de l'année dans le collégial division2, Ugo Cavalancia fait parti de l'avenir du Rouge et Or (crédit photo Facebook) |
Avec le retour inespéré de Jean-Alexandre
Bernier, le Rouge et Or vient de colmater un trou énorme sur la ligne défensive pour la
saison 2014. Suite de cette annonce, il est très logique pour moi d'interviewer
possiblement le successeur de JAB, Ugo Cavalancia. Hugo représente l'avenir à
la position de plaqueur défensif. Il s'amène avec le titre du joueur défensif
de l'année dans le collégial D2 avec le collège André-Grasset. L'athlète de
6'1" 270 lb me fait penser à Sam Hébert comme physique. Ugo a joué 1 saison avec le Vieux-Montréal avant de transférer avec Grasset.
Quelles sont les raisons pourquoi tu as choisi le rouge et or?
J'ai choisi le Rouge et Or car c'est l'option qui me permettait de progresser de plusieurs façons. Premièrement, du côté football, je suis d'avis que c'est à Québec que je vais apprendre et me développer le plus. Lorsque l'on regarde les O-lines que je vais affronter pendant les pratiques, je n'ai aucun doute que je vais apprendre beaucoup! De plus, à Laval on m'offrait un bon programme d'administration pour mes études. Finalement, je crois qu'en tant que personne je vais me développer aussi. Partir de Montréal va être une belle expérience pour moi qui connaît peu de gens à Québec.
Parles-moi de ton parcours?
J'ai joué mon football secondaire au collège Notre-Dame. J'ai ensuite pris la décision d'aller jouer au Vieux-Montréal. Après une très belle première année, j'ai décidé de quitter cette organisation pour plusieurs raisons qui n'avaient aucun rapport avec l'équipe de football en tant que tel. J'ai ensuite joué mes deux dernières années collégiales à Grasset. J'ai eu des expériences incroyables dans chacune des équipes pour lesquelles j'ai joué, j'en garde de très bons souvenirs de chacune d'entre elles
Quel est ton style de joueur et tes forces?
En tant que joueur, je mise beaucoup sur la technique et ma vision du jeu. Mes capacités physiques n'étant pas aussi grandes que certains autres joueurs. j'ai mis beaucoup d'emphase sur la technique (grâce particulièrement à Martin Lapostolle, mon coach à Notre-Dame) et sur mes instincts. Maintenant, pour être compétitif au niveau universitaire, il faut être un joueur complet et c'est pourquoi je travaille fort sur mes faiblesses afin d'être le plus polyvalent possible.
Tu te vois où dans le depht chart à court et moyen terme?
Pour ce qui est de ma position dans le depht chart, je n'ai pas vraiment d'attentes. Je suis conscient qu'au niveau universitaire aucun «spot» est donné et encore moins à Laval. C'est pourquoi j'ai l'intention d'arriver dans la meilleure condition possible et de compétitionner comme je sais que je peux le faire. Bien sûr, il me faudra une période t'adaption puisque le jeu change beaucoup de collégial à universitaire, spécialement dans les tranchées. J'espère simplement que celle-ci sera courte de façon à ce que je puisse commencer à compétitionner le plus vite possible. J'essayerai d'apprendre des vétérans qui ont déjà été dans ma position et qui pourront, je l'espère, me guider!
Quelle sont les personnes qui t'ont influencé le plus dans ta carrière?
Beaucoup de gens m'ont influencé dans ma carrière. Tout spécialement au niveau secondaire car je suis d'avis que c'est à ce moment-là que c'est le plus important d'avoir de bons mentors. La troupe de coach de Notre Dame m'a beaucoup appris autant sur le terrain qu'à l'extérieur, je pense spécialement à Martin Lapostolle, Jean-Philippe Perron et François Nantel. Martin m'a simplement tout appris ce que je sais sur la position de D-Line. C'est un coach avec beaucoup d'expérience qui m'a appris les éléments techniques de la position et la façon de jouer avec passion. C'est d'ailleurs ce que j'ai réussi à apprendre de François Nantel également par son énergie et sa passion. Ces deux coachs m'ont fait ressortir de moi la «drive» que j'ai sur le terrain et qui est nécessaire, selon moi, à tous joueurs défensifs. Pour ce qui est de coach Perron, je le perçois comme un grand sage, qui m'a préparé à affronter toutes sortes de situations. Il nous préparait de façon à gérer nos émotions sans toutefois perdre la «drive» dont je parlais. Les coachs de Grasset ont également été importants pour moi, je pense à Tony Iadeluca, Julian Hakim, Ralph Rizzo et Ross Cammalleri. J'ai peut-être seulement passé un an au Vieux-Montréal mais, deux coachs m'ont influencé soit Chérif Nicolas et Ronald Hilaire.
On vient tout juste d'apprendre le retour au jeu de Jean-Alexandre Bernier pour une dernière saison. Comment entrevoies-tu le fait d'apprendre de l'un des meilleurs plaqueurs défensifs de l'histoire du Rouge et Or?
Je suis très content du retour de JAB, premièrement pour lui, et deuxièmement je suis persuadé que j'ai beaucoup à apprendre de lui. De ce que j'ai pu remarquer, c'est un véritable leader sur le terrain comme à l'extérieur. J'ai l'intention de prendre exemple sur lui le plus possible pour m'améliorer. Le grand nombre de vétérans présents sur la ligne défensive est une opportunité pour moi d'apprendre et l'addition de JAB me permettra d'apprendre davantage.
Tu as joué dans les deux divisions au collégial. Pour toi, c'est quoi la grosse différence entre les deux?
ll y a plusieurs différences entre les deux divisions. J'ai vraiment remarqué la différence de calibre entre les équipes de même division. La D2 possède des équipes qui sont vraiment moins fortes que les autres et cela crée beaucoup de matchs à sens unique. Il y a des inégalités entre les équipes de D1 mais elles sont moins grandes ce qui fait en sorte que la ligue est plus compétitive.
De mémoire je ne me souviens pas d'avoir vu un joueur de Grasset venir poursuivre sa carrière universitaire à Laval. Le naturel c'est direction Montréal. J'imagine qu'il était dans tes options?
Il est vrai que peu de gars de Grasset décident de venir à Laval, la majorité des gars signent avec les Carabins avant la fin de la saison. Le fait que je rentrais à l'université à l'automne m'a permis de prendre plus de temps pour prendre ma décision et c'est ce qui a fait la différence. Je connais beaucoup de joueurs de l'équipe de Montréal et je connais une grande partie du coaching staff également. C'est certain que j'ai longuement considéré l'option d'aller jouer là-bas. Par contre, c'est justement le fait que je ne connaissais presque personne à Laval qui m'a fait venir ici. L'idée d'arriver dans une ville que je ne connais pas pour jouer avec une équipe dans laquelle je connais très peu de joueurs me semblait une belle expérience. Je commence à connaître de plus en plus l'équipe, les gars sont très accueillants et je suis content d'être avec ma nouvelle famille.
Justement, tu es à Québec depuis quand et comment ça se passe ton acclimatation?
Je suis arrivé le 1er juin à Québec. Tout va bien depuis que je suis ici, les gars ont vraiment été accueillants et je me suis senti bienvenu dès mon arrivée dans l'équipe. Les entraînements sont motivants et j'ai déjà hâte d'enfiler mon casque et mes épaulettes pour le camp d'été car c'est à ce moment-là que l'adaptation va être la plus difficile.
Quelles sont les raisons pourquoi tu as choisi le rouge et or?
J'ai choisi le Rouge et Or car c'est l'option qui me permettait de progresser de plusieurs façons. Premièrement, du côté football, je suis d'avis que c'est à Québec que je vais apprendre et me développer le plus. Lorsque l'on regarde les O-lines que je vais affronter pendant les pratiques, je n'ai aucun doute que je vais apprendre beaucoup! De plus, à Laval on m'offrait un bon programme d'administration pour mes études. Finalement, je crois qu'en tant que personne je vais me développer aussi. Partir de Montréal va être une belle expérience pour moi qui connaît peu de gens à Québec.
Parles-moi de ton parcours?
J'ai joué mon football secondaire au collège Notre-Dame. J'ai ensuite pris la décision d'aller jouer au Vieux-Montréal. Après une très belle première année, j'ai décidé de quitter cette organisation pour plusieurs raisons qui n'avaient aucun rapport avec l'équipe de football en tant que tel. J'ai ensuite joué mes deux dernières années collégiales à Grasset. J'ai eu des expériences incroyables dans chacune des équipes pour lesquelles j'ai joué, j'en garde de très bons souvenirs de chacune d'entre elles
Quel est ton style de joueur et tes forces?
En tant que joueur, je mise beaucoup sur la technique et ma vision du jeu. Mes capacités physiques n'étant pas aussi grandes que certains autres joueurs. j'ai mis beaucoup d'emphase sur la technique (grâce particulièrement à Martin Lapostolle, mon coach à Notre-Dame) et sur mes instincts. Maintenant, pour être compétitif au niveau universitaire, il faut être un joueur complet et c'est pourquoi je travaille fort sur mes faiblesses afin d'être le plus polyvalent possible.
Tu te vois où dans le depht chart à court et moyen terme?
Pour ce qui est de ma position dans le depht chart, je n'ai pas vraiment d'attentes. Je suis conscient qu'au niveau universitaire aucun «spot» est donné et encore moins à Laval. C'est pourquoi j'ai l'intention d'arriver dans la meilleure condition possible et de compétitionner comme je sais que je peux le faire. Bien sûr, il me faudra une période t'adaption puisque le jeu change beaucoup de collégial à universitaire, spécialement dans les tranchées. J'espère simplement que celle-ci sera courte de façon à ce que je puisse commencer à compétitionner le plus vite possible. J'essayerai d'apprendre des vétérans qui ont déjà été dans ma position et qui pourront, je l'espère, me guider!
Quelle sont les personnes qui t'ont influencé le plus dans ta carrière?
Beaucoup de gens m'ont influencé dans ma carrière. Tout spécialement au niveau secondaire car je suis d'avis que c'est à ce moment-là que c'est le plus important d'avoir de bons mentors. La troupe de coach de Notre Dame m'a beaucoup appris autant sur le terrain qu'à l'extérieur, je pense spécialement à Martin Lapostolle, Jean-Philippe Perron et François Nantel. Martin m'a simplement tout appris ce que je sais sur la position de D-Line. C'est un coach avec beaucoup d'expérience qui m'a appris les éléments techniques de la position et la façon de jouer avec passion. C'est d'ailleurs ce que j'ai réussi à apprendre de François Nantel également par son énergie et sa passion. Ces deux coachs m'ont fait ressortir de moi la «drive» que j'ai sur le terrain et qui est nécessaire, selon moi, à tous joueurs défensifs. Pour ce qui est de coach Perron, je le perçois comme un grand sage, qui m'a préparé à affronter toutes sortes de situations. Il nous préparait de façon à gérer nos émotions sans toutefois perdre la «drive» dont je parlais. Les coachs de Grasset ont également été importants pour moi, je pense à Tony Iadeluca, Julian Hakim, Ralph Rizzo et Ross Cammalleri. J'ai peut-être seulement passé un an au Vieux-Montréal mais, deux coachs m'ont influencé soit Chérif Nicolas et Ronald Hilaire.
On vient tout juste d'apprendre le retour au jeu de Jean-Alexandre Bernier pour une dernière saison. Comment entrevoies-tu le fait d'apprendre de l'un des meilleurs plaqueurs défensifs de l'histoire du Rouge et Or?
Je suis très content du retour de JAB, premièrement pour lui, et deuxièmement je suis persuadé que j'ai beaucoup à apprendre de lui. De ce que j'ai pu remarquer, c'est un véritable leader sur le terrain comme à l'extérieur. J'ai l'intention de prendre exemple sur lui le plus possible pour m'améliorer. Le grand nombre de vétérans présents sur la ligne défensive est une opportunité pour moi d'apprendre et l'addition de JAB me permettra d'apprendre davantage.
Tu as joué dans les deux divisions au collégial. Pour toi, c'est quoi la grosse différence entre les deux?
ll y a plusieurs différences entre les deux divisions. J'ai vraiment remarqué la différence de calibre entre les équipes de même division. La D2 possède des équipes qui sont vraiment moins fortes que les autres et cela crée beaucoup de matchs à sens unique. Il y a des inégalités entre les équipes de D1 mais elles sont moins grandes ce qui fait en sorte que la ligue est plus compétitive.
De mémoire je ne me souviens pas d'avoir vu un joueur de Grasset venir poursuivre sa carrière universitaire à Laval. Le naturel c'est direction Montréal. J'imagine qu'il était dans tes options?
Il est vrai que peu de gars de Grasset décident de venir à Laval, la majorité des gars signent avec les Carabins avant la fin de la saison. Le fait que je rentrais à l'université à l'automne m'a permis de prendre plus de temps pour prendre ma décision et c'est ce qui a fait la différence. Je connais beaucoup de joueurs de l'équipe de Montréal et je connais une grande partie du coaching staff également. C'est certain que j'ai longuement considéré l'option d'aller jouer là-bas. Par contre, c'est justement le fait que je ne connaissais presque personne à Laval qui m'a fait venir ici. L'idée d'arriver dans une ville que je ne connais pas pour jouer avec une équipe dans laquelle je connais très peu de joueurs me semblait une belle expérience. Je commence à connaître de plus en plus l'équipe, les gars sont très accueillants et je suis content d'être avec ma nouvelle famille.
Justement, tu es à Québec depuis quand et comment ça se passe ton acclimatation?
Je suis arrivé le 1er juin à Québec. Tout va bien depuis que je suis ici, les gars ont vraiment été accueillants et je me suis senti bienvenu dès mon arrivée dans l'équipe. Les entraînements sont motivants et j'ai déjà hâte d'enfiler mon casque et mes épaulettes pour le camp d'été car c'est à ce moment-là que l'adaptation va être la plus difficile.
