vendredi 15 novembre 2013

Coupe Uteck 2013 Laval (10-0) Mount Allison (6-4)


Woin, Mounties de Mount Allison, Sackville Nouveau-Brundwick. AUS vive les Maritimes! 

It's football time baby!!! 

Du football de séries éliminatoires à la mi-novembre sur un terrain naturelle, ça peut donner un bon show!  Malgré la différence sur papier entre les deux équipes, on risque d'avoir un match. C'est quand même la demi-finale canadienne et il faudra jouer comme on en est capable.

Jouer contre une autre conférence représente de gros ajustement. Nouveau terrain, nouvel environnement, etc., mais surtout un style d'arbitrage différent. Hé! oui les arbitres. Non pas qu'ils sont mauvais, mais les calls sont différents. Ça peut mettre n'importe quelle équipe dans le doute et on commence à jouer sur les talons. J'ai une image en tête, à la Coupe Mittchel contre Queen's en 2009 après quelques punitions douteuses les joueurs en défensive se regardaient tous pour savoir qui avait été puni. La confusion régnait, l'équipe était déstabilisée. C'est un des dangers de ce match. 

Toute la communauté sera derrière les Mounties. Les installations ne doivent pas représenter une distraction. Même si à première vue c’est rien de comparable à ce qui ce fait ici. Ou même ailleurs dans la conférence Atlantique. Pour avoir été sur place lors de la Coupe Mitchell au stade McMahon à Calgary je pense que j'aime mieux voir un stade minus plein (on pense avoir une foule de 5,000 spectateurs) qu'un stade de 45,000 personnes vides!

La conférence atlantique est vraiment en déclin depuis le départ de Blake Nil de Saint-Mary's pour Calgary. Ce sont toutes des équipes de niveau de .500. C' est encore plus vrai cette saison. C'est quand même le fun pour les Mounties. Première présence en demi-finale depuis 1998. Ça fait un bout!

Qui sont les Mounties?

Leur entraîneur-chef est Kelly Jeffrey (qui fait office aussi de coordonnateur offensif et entraîneur des quarts arrière) a un parcours intéressant dans la NCAA. Entraîneur-chef quatre saisons à Mayville State University (MSU)  North Dakota. Il a été aussi  entraîneur des QB pour l'université du Nevada et San Diego entre autre. Donc on peut s'attendre à une certaine imagination en offensive de leur part.

Leur QB Brandon Leyh a connu une saison plus qu'ordinaire. Une moyenne de 50% de passes complétées avec seulement 5 passes de touché et 10 interceptions. C'est une équipe qui peut passer les ballons 50 fois dans un match ou 20 fois. Leyh a une moyenne de 175 verges par rencontre  par la passe cette saison.

Leur joueur vedette c'est le porteur de ballon #19 Jordan Botel. Il a connu des matchs de 100 verges et plus lors des 5 deniers match. 

Si on comparait la performances de Botel dans un match contre une équipe qu'on connaît bien, McGill. Lors du match contre les Redmen, il avait couru 18 fois pour 49 verges et une moyenne de 2,7 verges par course. 


Deux receveurs à surveiller, #8 Rodreke Joseph 34 réceptions 2 TD 344verges et #2 Troy Trentham 26 réceptions 279 verges et 2 TD. 


Si on continu avec le match contre McGill. Jonathan Collin avait passé pour 373 verges deux TD et deux INT. Guimond-Mota avait couru pour 141 verges et 1 TD. Les Mounties avaient eu 12 premiers jeux seulement . Finalement McGill s'était amusé dans une victoire de 48-17, 738 verges de gains au total contre 238!


Si on parlait de leur défensive... Les secondeurs #26 Matt Montgomery 52 plaqués et #33 Te Nguyen 49 plaqués deux sacs 4 INT  avaient été très actifs dans le match contre McGill. Les demis défensifs #4 Devente Samson avec 4 INT. et #28 Kwame Adjei 45 plaqués 1 sac et1 INT dominent la tertiaire. Les joueurs de ligne défensive #98 Jacob Leblanc 32 plaqués et deux sacs et #97 Jordan Redding 17 plaqués et 7.5 sacs du quart sont les piliers du front défensif.


Finalement leur botteur est le receveur #7 Kyle Maclean. Dernier dans le CIS pour les dégagements avec une moyenne de 33.7 verges par dégagement. C'est 3 en 4 75% pour les placements et son plus long 20 verges.


Les deux équipes en chiffres


Mount Allison   Laval     

    
PTS: 166 21e 273 7e

PPG: 20.8  21e 34.1 7e


Total Off: 2315 21e 2833 16e


Verges par match: 315 24e 419.8 15e


Passes par match: 176.6 26e 203.1 23e


TD par la passe: 7 24e 10 15e


Course par match: 260 9e 277 3e


Verges au sol  par match:138 17e 216 5e


Déf. INT : 13 5e 10 12e


Sac: 22 11e 30 6e


Je sais que les chiffres ne veulent pas dire grand chose ...mais tout de même intéressant de voir les performances des deux équipes au comparatif au canada.


Je serai sur place samedi, au MacAulay field. Bien hâte de voir ça!


Laval par 17

Go  Laval  Go


All the way


FTF

dimanche 10 novembre 2013

Le PEPS s’est levé!

Une autre Coupe Dunsmore!
Coupe Dunsmore 2013 (R&O vs Carabins) – Victoire!

Pas facile d’en gagner 3 contre la même équipe disait le général Constantin.  Le sage homme avait raison!  Les deux équipes se sont livrées une bataille de positionnement de terrain qui a fini en faveur du R&O.  Rares ont été les occasions où la foule du Stade Telus a fait autant de bruit à la fin d’un match.  La tension était palpable.  Très nerveux, les spectateurs se sont spontanément levés pour encourager leur équipe.  Même certaines « matantes » assises sur leur douillet petit coussin ont contribué à déranger l’attaque de nos adversaires. Quelle ambiance et quelle victoire satisfaisante! 

Nous, fans gâtés pourris du R&O, sommes rarement satisfaits d’une victoire par 3pts.  En fait, en temps normal, nous serions sans doute en train de parler de victoire à saveur de défaite ou de la contre performance d’une de nos unités.  Bref, rares sont les occasions de célébrer une victoire serrée sans l’arrière goût amer du sentiment de la contre performance!  Nous aurions pu gagner plus facilement si nous avions été plus opportunistes mais nous faisions face à une bonne équipe qui, contrairement à nous, n’avait rien à perdre.  Imaginez quelques instants une Coupe Vanier opposant les Carabins à Western sur notre propre terrain!!!  Cette seule pensée nous donne la nausée et pariez qu’il en était de même pour l’organisation du R&O!  Quoiqu’en disent les joueurs et les entraîneurs, cette éventualité mettait une pression supplémentaire sur leurs épaules. 

Loin de vouloir diminuer le mérite de nos adversaires, nous tenons à saluer leur performance et l’intensité dont ils ont fait preuve tout au long du match.  Ils ont su nous surprendre en utilisant davantage la passe que la course et ils peuvent garder la tête haute car leur performance était à la hauteur de leur talent.  Chapeau aux Carabins! 

Nous tenons aussi à féliciter notre attaque pour être sortie très forte en début de match.  Intense et bien huilée, l’attaque du Rouge et Or nous a fait oublier les timides sorties de ces dernières semaines.  En effet, dès la première série à l’attaque, A. Skinner connecte avec G. Rioux sur deux jeux consécutifs de 5 et 28 v. pour ensuite remettre le ballon à M. Boutin pour un autre 13 v. et ainsi rapidement mener le R&O dans la zone payante.  Les deux jeux suivants étant infructueux, B. Bede s’exécute avec succès pour 3 pts. sur 25 v.  Ainsi, notre attaque était en mesure d’inscrire des points sur la première série à l’attaque.  

Nos adversaires ayant inscrit un touché sur la série suivante, l’attaque était de retour sur le terrain pour la réplique.  Dès le départ on court en puissance avec C. Normand et P. Lochard.  Ensuite on passe le ballon pour les trois jeux suivants à F. Faubert-Lussier pour des gains consécutifs de 24, 16 et 12 v.  Dès lors, nous sommes à la ligne de 5 v. de nos adversaires et mine de rien, notre attaque vient de mettre 64 v. sur une des meilleurs défensives au pays.  Avec un 2ième essai et les buts, il est impératif pour notre attaque de compléter cette série par un touché.  Un jeu de passe est appelé et malheureusement, coup de théâtre, A. Skinner vise F. Faubert-Lussier mais lance un peu bas dans une protection de zone et le ballon tombe directement dans les mains d’un Carabins.  On constate à la réaction des joueurs adverses qu’A. Skinner vise clairement F. Faubert - Lussier des yeux.  En effet, un demi-défensif et un secondeur convergent au bon endroit une fraction de seconde avant qu’elle soit décochée.  Le jeu était donc télégraphié et A. Skinner a pris un risque et il a perdu.  Sans doute un peu trop d’agressivité!  Notre jeune QA a un peu trop forcé la note.  Erreur crève- cœur attribuable à la jeunesse selon nous. 

Par contre, loin de nous l’idée de tomber à bras raccourci sur notre QA.  N’oublions pas sa performance à Bishops où il a répondu coup pour coup à l’excellente attaque de J. Heather.  N’oublions pas non plus sa passe clée à F. Lechasseur pour amorcer notre remontée au Cepsum.  Enfin, n’oublions pas ses deux passes de touché contre Sherbrooke en demi-finale.  La question qu’il faut se poser c’est où en serions-nous sans lui?  Avec 15 en 25 pour 242 v. de gains et 2 interceptions,  le jeune A. Skinner n’a certes pas été le meilleur joueur lors de ce match mais il a tout de même complété 60% de ses passes et il aurait facilement pu atteindre 70% si ses receveurs avaient davantage collaborés.  Les erreurs qu’il a commises étaient coûteuses, mais le problème ne réside pas dans le fait de faire des erreurs, mais plutôt dans celui de répéter sans cesse les mêmes.  Nous savons le jeune A. Skinner talentueux, intelligent et très compétitif.  Parions qu’il ne répètera pas sans cesse les mêmes erreurs.  Nous sommes derrière lui!

Notons la très belle performance de F. Faubert-Lussier qui se révèle être une cible de choix avec 5 réceptions pour 71 v. de gains.  FFL est selon-nous le meilleur à sa position dans la RSEQ.  Chez les porteurs, G. Bourassa se démarque cette semaine.  Non seulement les porteurs jouent en alternance, ils alternent aussi les bonnes performances!  Il est vrai que G. Bourassa a commis une erreur coûteuse en échappant le ballon après une passe et course de 60 v. mais il a tout de même été le plus solide dans le rôle de porteur. 

Nullement en reste, la ligne offensive a été tout simplement dominante en protection de passe.  En n’accordant aucun sac lors de ce match, le « crew » est le seul front offensif ayant été en mesure de blanchir le front défensif des Carabins cette année!  Que dire de plus!  Nous souhaitons un prompt rétablissement à K. Lavoie et à J. Lauzon-Séguin et espérons que la cheville de C. Vaillancourt se rétablisse rapidement.

Malgré l’absence de touché et de nombreuses erreurs, nous avons apprécié le bel effort de l’attaque que nous résumons en deux mots : manque d’opportunisme! 

Pendant ce temps, notre défensive continue sa domination sur les offensives adverses.  Seule la première série à l’attaque de nos adversaires a réellement percé notre armure.  Sur cette série, nos adversaires ont semblé prendre notre défensive par surprise en faisant appel à beaucoup plus de passe que prévu.  La pression de notre front laissait beaucoup de temps au QA adverse et il savait en profiter.  Ainsi, suite à une pénalité d’obstruction de l’excellente recrue A. Hovington, nos adversaires cognaient à la porte des buts.  Sur le jeu suivant, le puissant M. Crizi-Lauzon faisait mal paraître notre défensive en brisant 3 plaqués avant de marquer un touché.  Amené en blitz sur ce jeu, V. Plante avait pourtant la chance d’arrêter cette course à la ligne de mêlée mais n’a malheureusement pas réussi à plaquer le gros porteur.  Outre les quelques courses du QA adverse, cette course de touché fût une des dernières courses fructueuse de l’attaque adverse.  La plupart des autres tentatives adverses sont mortes à la ligne de mêlée.  Courir contre Laval c’est comme le CH qui tente d’intimider les Bruins de Boston … pas une bonne idée! 

Ne voulant sans doute pas affaiblir sa protection contre la course, Coach Fortier n’a pas fait appel à beaucoup de blitz lors ce match.  Il a mis toute sa confiance en sa tertiaire en espérant que son front viendrait à bout de gagner quelques batailles grâce au temps fourni par la couverture de passe.  Solide et toujours au poste, retenons la superbe performance de V. Desloges qui semble avoir un petit surplus de hargne depuis sa « non nomination » sur l’équipe d’étoiles.  Il a tout bonnement produit tous les sacs du match!  Pas si mal!  Sans parler du fait que deux de ses sacs sont venus lors de moments critiques à la fin du match.  Avec une performance de 7,5 plaqués dont 3 sacs et 4,5 plaqués pour des pertes en plus d’être nommé joueur du match, on peut difficilement demander mieux de notre vétéran!  Nous nous inclinons devant celui-ci.  Il prêche par l’exemple et tout comme ses prédécesseurs, il sait ouvrir le chemin vers les grands honneurs!  

Seul bémol, encore une fois, les passes dans le flanc nous ont fait mal paraître à plusieurs occasions.  Nous nous savons redondants avec cet aspect du jeu mais il y a des limites à donner des 10-15 v. de flanc sur les 2 et long!  Notre compréhension de la défensive n’est certainement pas au niveau de celle de coach Fortier et nous comprenons que de concéder de telle passes soit souvent un moindre mal mais de concéder 10 à 15 v. sur 2 et long ça nous semble tout simplement abusif!  Voilà, fallait que ça sorte! 

De plus, nous avons remarqué qu’immédiatement après la remise du joueur de centre adverse,  le regard du QA adverse était systématiquement dirigé sur le receveur visé.  La première lecture était systématiquement celle choisie.  En fait, c’était soit la passe à la première lecture ou une course du QA lorsque celle-ci n’était pas bonne.  Il fallait simplement suivre les yeux! Malheureusement, nos demi-défensifs n’ont pas semblé profiter de cette situation. 

Mention spéciale à nos «  Half back » que sont J-P. Bolduc, M. Langlois et A. Boucher.  Vous avez été fortement sollicités, on vous a souvent opposé les meilleurs receveurs adverses et vous avez même été battus quelques fois, mais jamais déclassés.  Sachant que vous vous attendiez à beaucoup plus de course, vous avez su bien répondre à l’appel. 

De plus, fortement sollicité et souvent opposé à de bons receveurs adverses, A. Hovington démontre encore qu’il est « CIS ready ».  Outre les maudits flancs, il ne nous a jamais semblé battu par les receveurs adverses.  Lui et M. Ducap étaient dans les culottes des WR!

Deux éléments clés nous ont fait gagner le match d’hier : Le différentiel de verges gagnées par l’attaque en faveur du R&O (420 contre 259) et la supériorité confirmée de B. Bede sur le botteur adverse.  En effet, dans un contexte de guerre territoriale, ce sont deux éléments clés.  En réussissant à repousser nos adversaires en dedans de leur ligne de 20 v. à plus de 5 reprises lors de ce match, B. Bede a brillamment repoussé l’attaque adverse profondément dans sa zone.  Ainsi, toujours au poste, notre défensive faisait le reste en confinant nos adversaires dans leur territoire, les forçant ainsi à concéder des touchés de sûreté.  Ce fût davantage une démonstration de précision qu’une démonstration de puissance de la part de B. Bede.  Du grand art, appuyé par une unité de couverture en grande forme, qui a su faire oublier sa performance du Cepsum.

Même un peu courte, cette victoire est très satisfaisante pour nous partisans du R&O.  Malgré la perte de joueurs clés tel s que Norzil, Girard, Bernier et Mathurin-Pouliot, notre équipe a su s’ajuster et gagner la Dunsmore!  Le R&O possède les armes nécessaires pour gagner d’a-peu- près toutes les façons imaginables.  Nous ne présentons aucune faiblesse apparente.  Nous croyons que cette multitude de ressources fera de nous une équipe difficile à battre pour la suite des séries.

Prochaine étape : Coupe Uteck

#2, #8,#41,#54,#89,#97

FTF

Ben et Soraya

vendredi 8 novembre 2013

Coupe Dunsmore Montréal (6-3) @ Laval (9-0)


L'entrée des joueurs en séries guidée par Raymond Veillette est toujours un moment très intense et émotif
(photo Jean Nadeau /archive Rouge et Or Mania)

Émotion, intensité et discipline

Il n’y pas de doute que le match de  la Coupe Dunsmore ce samedi contre les Carabins sera fort en émotion. Aucun relâchement ne sera permis. Le scénario de la semaine passée ne se reproduira pas. Les gars vont être focus, pas de doute là-dessus.

Ma plus grande crainte cette année, c’est qu’on ne se présente pas, comme ce fut le cas dans la première-demi contre Sherbrooke. Le niveau d’émotion et d’intensité de la Coupe Vanier 2012 sera difficile à reproduire, voire impossible. Cela ne veut pas dire qu’on ne sera pas motivé. L’an passé contre McMaster c’était juste fou comme ambiance. Les joueurs avaient le couteau entre les dents. Cette année, c’est différent. On est l’équipe à battre. Les champions à détrôner.

J’ai écrit deux billets cette semaine que je n’ai pas publié. Pas qu’il était mauvais mais c’était plutôt une savante analyse des forces en présence. Dans les faits, cette Dunsmore peut aller d’un côté comme de l’autre. C'est ça les séries! Certains diront, les Bleus sont dû pour nous battre. Mais en même temps parce que la Vanier est ici on ne peut pas se permettre de perdre.

Dans l’histoire du Rouge et Or, les dernières défaites dans les matchs importants n’ont jamais été contre de grosses défensives dominantes. C'était plutôt des performances de grands QB qui avaient fait LA différence. Danny Brannagan avec Queen’s. Éric Glavic avec Saint-Mary’s et naturellement Monsieur Kyle Quilan de McMaster. Peut-on mettre Pierre-Luc Varhegyi dans cette catégorie?

L’équipe qui contrôlera le mieux ses émotions, celle qui jouera avec le plus d’intensité et commettra le moins d’erreurs gagnera le match. Naturellement, il faudra jouer 60 minutes de bon football. On a le duel parfait pour une excellente Coupe Dunsmore. On va accueillir nos amis les Blues comme il se doit. Avec beaucoup, beaucoup de bruit. Les paris sont ouverts. Ha! oui, qui sera l’arbitre?

 Laval par 13

All the way!!!!!!!

FTF


dimanche 3 novembre 2013

Trop confiants!

Appeler en relève de Christ Lavaud blessé la recrue Alex Hovington a connu tout un match
(crédit photo Jean Nadeau /Rouge et Or Mania)

Demi finale RSEQ ; Laval vs Sherbrooke / 2 Novembre 2013

Encore une première demie sans rythme et dépourvue de toute émotion!  Encore une fois, les ajustements de la demie viennent faire la différence.  Nous aurions aimé être dans la chambre  des joueurs pour entendre les discours des coachs Constantin et Ethier. Donnons le crédit aux coachs, les ajustements ont plutôt bien fonctionné!

Par contre, nous trouvons dommage que l’équipe favorite ait à s’ajuster plutôt que d’imposer sa loi. Ce commentaire s’adresse plus particulièrement à l’attaque.  Nous trouvons inconcevable que notre attaque ne puisse pas se mettre en marche dès le début du match.  Nous vous rappelons que cette année, seule la partie contre Bishops a donné lieu à un bon départ de l’attaque.  L’indiscipline et le manque d’agressivité ont été des facteurs déterminants.  Il n’y a qu’à penser à notre superbe 0 v. en 6 courses au premier quart pour comprendre que nous avions un problème d’agressivité et à nos superbes 9 pénalités pour 76 v. dans ce même premier quart pour comprendre que nous avions un léger problème de discipline!  Ce n’était pas chic comme disait coach Constantin!

La partie avait pourtant bien commencé pour l’attaque avec une belle passe de 52 v. de A. Skinner à F. Faubert-Lussier.  Sur cette passe, nous avons aimé voir A. Skinner faire quelques lectures infructueuses avant d’apercevoir un receveur bien démarqué sur un tracé vertical.  Quelle belle passe précise permettant au receveur de poursuivre sa course à pleine vitesse jusqu’à la réception du ballon!  Nous étions vraiment sous l’impression que l’attaque irait de choix de jeux agressifs pour donner le ton mais ce ne fût malheureusement pas le cas.  Le manque de focus et l’indiscipline ont certes été les éléments les plus importants pour expliquer notre déconfiture offensive de première demie mais, le conservatisme du choix de jeux (screen pass, passe dans le flanc, course au centre, QB draw, …) n’est certainement pas de nature à réveiller les troupes!  

De plus, nous nous demandons aussi pourquoi y aller de courte passe et de « screen pass » à 4-5 v. de la ligne de mêlée lorsque nous sommes en situation de 2 et long.  Il est clair qu’on espère que le gain fait après réception produise les verges nécessaires à un premier jeu mais nous pouvons vous affirmer avec certitude que cela n’a pas été le cas lors de ce match. Ni du match précédant. Ni de l’autre avant d’ailleurs!!! Nos adversaires connaissent-ils trop nos tendances?  Pour nous, il est évident que ce choix de jeu vise à minimiser les risques de revirements.  Nous aimerions davantage de jeux ambitieux par les airs.  Attaquons le cœur de la tertiaire en positionnant nos receveurs au-delà de la ligne de premier jeu et lâchons un peu les flancs.  Nous avons le personnel pour y arriver.

En réussissant 60% de ses tentatives de passe (18-30), en cumulant 214 v. de gain par les airs et en inscrivant deux passes de touché, A. Skinner continue d’être solide à sa position.  Nous, tout comme nos adversaires, savons que notre QA a la capacité de frapper à n’importe quel moment du match.  La menace est omniprésente.  Soulignons le sacrifice de notre QA sur le deuxième touché de F. Faubert-Lussier alors qu’un joueur de Sherbrooke le frappait au moment où il décochait sa passe. Outre l’échappé de ballon sur un « QB draw », A. Skinner n’a pas fait d’erreurs majeures et se montre prêt pour le défit qui l’attend. 

Les deux vedettes incontestées en attaque ont été P. Lochard et F. Faubert-Lussier.  P. Lochard a su attaquer les brèches du front défensif de nos adversaires avec autorité se permettant même de gagner des verges supplémentaires en effectuant quelques belles feintes au deuxième niveau.  Avec 14 courses, 117v. de gains et un touché, P. Lochard était la bonne réponse à la défensive de nos adversaires.  Inutilisé en première demie, P. Lochard a encore démontré qu’il est difficile à plaquer et il a amené une belle énergie à une attaque qui en avait bien besoin.  Quelle belle démonstration de puissance il a fait!

Comme pour les porteurs de ballon, on dirait que chaque match donne lieu à l’émergence d’un nouveau receveur!  F. Faubert-Lussier était à l’honneur cette semaine.  Avec 3 réceptions pour 100 v. de gain et 2 touchés, F. Faubert-Lussier a sans conteste été le meilleur de notre camp cette semaine. C’est de très bon augure de constater qu’à peu près n’importe lequel de nos receveur puisse prendre la relève « on any given day »!

Pendant que l’attaque peine à démarrer ses matchs, la défensive tient le fort de façon admirable! Ne produisant aucun point jusqu’au touché concédé à la toute fin du match, l’attaque de nos adversaires a goûté à la médecine de coach Fortier et ses hommes.  Contrairement au match précédant entre ces deux équipes, coach Fortier n’a pas beaucoup « blitzé » en se fiant à la pression de son front et sur la performance de sa tertiaire.  Mission accomplie!  En jouant « nickel » sur les premiers jeux et « dime » sur 2 et long, notre défensive a présenté un ou deux hommes de plus dans la tertiaire.  En conséquence, la meilleure défensive au Canada a produit 3 sacs et 3 plaqués pour des pertes de moins que lors du match précédant mais en contre partie, elle a été en mesure de provoquer 2 interceptions de plus!  Dans les deux cas, le résultat est le même!  Une domination de notre défensive!

Notons le retour de P.O Maltais comme plaqueur défensif aux côtés de B. Tennant sur les formations « nickel ».  Bien que ce ne soit pas encore tout à fait à point pour P.O Maltais, nous reconnaissons l’amélioration par rapport au début de la saison.  En sa présence, la pression était timide mais ça ne passait pas au sol.  Venu en relève à partir du 2ième quart, M. Savard a encore démontré sa valeur au centre.  Le gros de la job reste à venir!  Nous aurons besoin de tout le monde.

Plus particulièrement de notre joueur « étoile » V. Desloges!  Il a encore été dominant lors de ce match.  Plus agressif qu’à l’habitude, notre allier défensif a eu quelques prises de becs avec nos adversaires mais n’a pas péché par excès.  Sauf peut-être au niveau des statistiques!  Il aurait pu en laisser aux autres ;-)  En effet, avec un match de 6 plaqués dont trois pour des pertes, 1 sac et 2 « forced fumbles » il a sans conteste été le plus fort de notre camp.  « Statement »!!

Que dire de la tertiaire!  Impeccable!  Nous avons sans doute assisté à la meilleure performance de cette dernière depuis le début de la saison. Quelques punitions dues à des excès d’agressivité sont venues un peu gâcher la sauce mais le résultat est là!  3 interceptions et très peu de belles opportunités pour nos adversaires.  Pendant que notre front limitait le jeu au sol de Sherbrooke à 114 v., la tertiaire limitait l’attaque aérienne à 174 v. de gain!  J. Doyon-Roch n’a pas produit de point, il a concédé 3 interceptions et il a conservé une modeste moyenne de complétion de seulement 41%.  Son meilleur complice S. Blanchard a été limité à 2 passes pour des gains totaux de 12 v.!!!  Que dire de plus!  Merci de nous prouver que nous avions tort de douter de vous!

Venu en relève à C. Lavaud comme demi de coin côté court, A. Hovington est sans nul doute le joueur du match.  Voyant une recrue venir en relève à C. Lavaud, nos adversaires ont sans surprise décidé de lancer le ballon en sa direction.  Comme pour V. Chabot plus tôt cette saison, A. Hovington a montré a tous que le R&O a une très bonne relève à cette position. Nous pouvons affirmer sans trop nous tromper qu’il a su saisir la chance de faire bonne impression!  En réalisant trois interceptions et plusieurs courses des plus spectaculaires, A. Hovington démontre qu’il a du talent et sait faire les gros jeux lorsque cela compte.  Il était littéralement dans les culottes du receveur à couvrir sur toutes les présences!  Keep on the good work!

B. Bede était en bonne forme hier. Spécialement sur les bottés d’envoi! Souvent, sur de tels bottés, les coachs demandent au botteur de viser les coins, le plus proche possible de la ligne des buts, mais sans y pénétrer.  Logique dans la perspective ou le positionnement de terrain est crucial. Or, le positionnement ne semblait pas trop fatiguer les coachs hier.  À quelques reprises, B. Bede a eu la permission de laisser s’exprimer toute sa puissance!  Un de ses bottés a touché le sol à une verge de la fin de la zone des buts!  Ça fait beaucoup de verges ça! Outre ce fait d’arme, pas grand chose à signaler du côté des unités spéciales.  La routine habituelle quoi!

Maintenant nous y sommes! Sans La Dunsmore, toutes les victoires de l’année n’ont aucune signification! Pas question de reculer. Le chemin pour s’y rendre n’a pas été de tout repos. Nous, fans, sommes très fiers du travail accompli par notre équipe jusqu’à présent. Les vétérans doivent tracer le chemin! Grosse semaine de pratique en perspective! 

All the way!!!

#2, #8, #41, #54, #89, #97

FTF

Ben et Soraya

vendredi 1 novembre 2013

Game Day Demi-finale RSEQ Sherbrooke(3-5) Laval (8-0)

  Vincent Desloges a dominé cette saison pour les sacks du QB et pour les plaqués pour des pertes  dans la conférence Québec (photo archive Jean Nadeau / Rouge et Or Mania)
Fier d’une 6e saison parfait de son histoire le Rouge et or entamera samedi sa route pour une autre participation à la coupe Vanier. Les Renards de coach Lessard seront en ville pour essayer de freiner la domination du Rouge et or en séries dans la conférence Québec. Dernière défaite de nos favoris remonte à 2002 alors que les Stingers de Concordia avait triomphé 29-22. 

Depuis ce temps c’est des ‘’W’’ qui s’accumule pour le Rouge et Or. C’est un dossier de 33 victoires et 8 défaites pour coach Constantin depuis qu’il est à la barre de l’équipe. Trois de ces défaites ont été en 2001 alors que le Rouge et Or  avait eu un joueur inadmissible. On avait alors retiré toutes les victoires de la saison et des séries éliminatoires.

C’est le troisième duel entre les deux formations en séries. Le Vert et or n’a pas encore vaincu Laval depuis leur entrée dans la ligue en 2003. En séries ces des défaites de 72-14 en 2005, 22-17 en 2010 et finalement l’an passé 40-17 en finale.

Le Vert et Or c’est Jérémi Roch. Ça passe ou ça casse avec le jeu aérien. Leur jeu au sol ne fera pas le poids. Leur défense n’est pas aussi solide que par le passé. Un point positif pour eux, leur botteur Mathieu Hébert est de retour. Mais le plus important cette saison c’est qu’il ne semble pas y croire. Lors du dernier match ici au Stade –Telus. Il n’y avait aucune énergie sur le banc des joueurs. Ça sera sûrement différent samedi alors que le match est sans lendemain. Un départ canon pourrait leur couper les jambes assez vite.

Depuis le match contre BU, notre défensive s’est replacé et joue très bien. En fait, en trois matchs on a accordé que 2 TD à nos adversaires. On dirait que tous les morceaux du casse-tête sont tombés en place. Naturellement le retour des blessés aide grandement. Shayne Gauthier a pris de l’assurance et  joue de mieux en mieux. Michaël Langlois semble en santé de même que J.P. Bolduc. Même chose pour Abel Boucher qui apporte expérience et stabilité. Le plaqueur Michel Savard vient colmater un trou béant dans le fond défensif. Desloges, Tennant et compagnie jouent comme ils sont capables et plus.

L’attaque doit mieux jouer surtout dans la première demi. Un bon départ sera impératif. Pour avoir réécouté le dernier match entre les deux équipes. Il semble que Sherbrooke connaissait trop bien nos tendances. Plusieurs jeux ont avortés rapidement. Hâte de voir comment Justin ouvrira sont livres de jeux. Alex Skinner a démontré beaucoup de cran et d’aplomb contre les Bleus. Sa confiance sera donc au maximum. Pourquoi ne pas en profiter!

À l’image de Junior Seydou Haidara l’an passé, plus la saison avance et plus Guillaume Rioux semble connaître ses meilleurs moments. Il aura un grand rôle à jouer. Même chose pour Yannick Morin-Plante. Leur leadership sera bénéfique pour calmer les plus jeunes.

Aussi hâte de voir ‘’The Crew’’ en mode séries. La OL sera vraisemblablement au grand complet pour la première fois de la saison si Danny Groulx est prêt à jouer.


Le RSEQ a fait connaître les joueurs étoiles pour la saison 2013. Onze joueurs du Rouge et or en font parti.

En attaque: Pierre Lavertu centre, Charles Vallancourt garde, Karl Lavoie bloqueur, Pascal Lochard porteur de ballon,

En défensive: Brendan Tennant plaqueur, Mathieu Masseau secondeur, Abel Boucher demi-défensif, Maximilien Ducap demi de coin,

Unités spéciles: Boris Bede botté de dégagement et précision, Guillaume Rioux spécialiste de retour

Malgré qu'il ait été le meneur au chapitre des sacks ( 8,5) du quart et des plaqués pour des pertes (11), Vincent Desloges a été ignoré.


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